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Les rayures du zèbre sont le contraire du camouflage. Nous ne regardons pas le zèbre mais ses rayures et les impressions visuelles sub-dynamiques qu'elles provoquent.

La différence entre un camouflage de prédateur et une parure visible et déployée.

Comment se protéger avec une parue plus que visible ?

Le zèbre et le paon, par exemple, vont chercher l'invisibilité en se montrant. En provoquant par des parures étonnantes, absurdes et impressionnantes, ces animaux par les pelages et les motifs qu'elles représentent vont marquer une différence et créer et ou effacer la distance.

L'étonnant camouflage du zèbre est le contraire d'un "camouflet". Un prédateur camouflé est fait pour tuer, infliger un "camouflet" à sa proie pour expliquer la terminaison étymologique, une mortification.

Le zèbre n'est pas un prédateur, comme les oiseaux qui présentent une parure. Mais la réaction par rapport à son "camouflage" est mentale et sub-dynamique, son camouflage est inversé. C'est en nous qu'il se protège, en créant des illusions qui vont influencer notre jugement et donc comportement à son égard.

Les dessins des rayures

Nous ne regardons pas ses formes, ses yeux, son nez ou sa bouche mais le dessin de ses rayures, la pureté de ses lignes nous adoucit. C'est incomparable, c'est beaucoup plus beau que le reste de son corps, de ses organes qu'ils surlignent, encore un paradoxe ? Non, des lignes amplifient ses organes en les surlignant, il les resurlignent encore ! Dédouble, triple les lignes, oui et on ne voit plus que les lignes des lignes qui ont surligné les lignes des lignes des courbes de ses organes. On ne voit que les lignes. Si c'est incomparable, on ne peut les comparer et ils se fondent dans des rayures, on ne les distingue plus les uns des autres. Mais si ils sont incomparables, ils sont uniques, ils ne font qu'un ! Comment voulez-vous qu'il soit unique s'ils ne font qu'un ! Encore un trouble jeté ! Grâce à ses ou ces troubles : je t'ai !? L'animal prédateur ne se pose plus de question et il fonce dans le troupeau, la proie détale dans un dédale de rayures.

Dès lors le zèbre à les possibilités hypnotiques de déclencher, de gérer la distance et peut-être même la course poursuite !

Ses rayures sont alternance de noir et de blanc, des lignes, des courbes.

Paradoxes

Ses rayures le confondent avec les autres mais sont uniques, comme nos empreintes digitales ... L'originalité de ses lignes, l'unique dessin de son pelage le mêle aux rayures des autres. C'est singulier, il est différent et similaire aux autres ? Il est identique pour être différent des autres.

Phénomènes spatio-temporelles

On se rendre compte forcément de sa différence après un certain temps d'observation : rentre alors en compte une notion temporelle ! Après combien de temps avez-vous remarqué l'effet d'optique. Après combien de temps discernez-vous les différentes silhouettes, les différents zèbres et leurs positions les uns par rapport aux autres ? Entre dès lors en ligne de compte des notions spatiales !

La caricature du zèbre en est même difficile ses traits sont adoucis. On ne peut plus caricaturer ses traits puisque au fur et à mesure ses rayures les surlignent de trop et donc les effacent ...

Subdivision, ultra division, hyper division, indivision ! ...

Ses organes noirs équivalent ses rayures noires

Au contraire du cheval, le zèbre ne nous emmène pas dans sa course, en immobilisant le prédateur il a un temps de répit !

Le noir, le blanc la profondeur et/ou l'opacité ... le néant et l'infini

Les distances de la couleur noire et les distances de la couleur blanche

Jeux de distance, les couleurs ont-elles des distances différentes ?

Quand nous regardons une rayure noire notre vision se focalise et zoom sur le noir, nous ne voyons plus que cette rayure nous sommes concentrés sur la rayure noire, notre système de vision se focalise, se concentre sur le noir, nous sommes hypnotisé par ce noir, à la fois néant, opaque, profond, infini. Même effet si nous regardons une rayure blanche, zoom optique concentration focalisation, image subliminale, l'image est agrandie et occupe notre vision subliminale.

Notre esprit est pris par ce que nous regardons. Parce que ces effets visuels prennent du temps, regarder une rayure, une ligne sans voir les autres ... Focalisation visuelle et vision périphérique

Les rayures noires surlignent les yeux, il nous a vus !

Noir intense et blanc intense

Effet de perspective du corps en accordéon pour relier les différents zèbres entre eux. D'ou la largeur et l'étroitesse de certaines lignes à certains endroits du corps ! Par exemple les rayures de la tête sont de moins en moins larges vers le cou et les rayures des épaules sont elles aussi de plus en plus étroites vers la tête, l'accordéon se plie au niveau de la jonction du cou et de la tête, là où la tête peut pivoter de droite à gauche. Les rayures sont de plus en plus fines là où l'accordéon se plie et de plus en plus grosses là ou il se déplient dans l'autre sens ...

Ligne de cassure, de coupure et trait d'union ?

Le corps lui est coupé en deux par des lignes qui forment un V se divisent en obliques de plus en plus petites au-dessus du flanc pour se rattacher comme un trait d'union aux corps d'autres zèbres décalés à moitié ou d'une demi-longueur devant ou derrière lui. Ces rayures obliques rompent avec la régularité des rayures verticales et coupent le corps en deux parties l'une à rayures obliques et l'autre en rayures verticales.

Ces demi-rayures font une coupure visuelle et proposent un rattachement aux rayures d'autres zèbres à proximité comme des traits d'union, nous poursuivons la rayure sur un autre zèbre.

Les grandes rayures obliques montent le long du dos et de la cuisse arrière, dépassent le dos pour rejoindre un autre zèbre.

Les cuisses avants et arrières sont pourvues de rayures obliques pour ne plus distinguer les cuisses avant d'un zèbre avec les cuisses arrières d'un autre zèbre et vice versa.

Le trucage implicite se révèle-t-il alors clairement ? Les plis en accordéon des cuisses arrières sont pliés vers nous et donc les plus larges pour garder un début de perspective, capter notre regard dans le début d'une perspective par de larges rayures nous guidant vers un zèbre de l'autre côté.

Toutes les rayures des pattes sont horizontales avec un accent circonflexe, un V inversé sur le dessus des pattes, Une barre d'un V pouvant servir de trait d'union pour un sens ou un autre des rayures obliques ou une ligne de cassure d'un autre zèbre.

Les rayures horizontales à l'arrière du zèbre allongent, étirent à l'horizontale le zèbre et créent un effet de disproportion par rapport à l'avant du zèbre. Les rayures verticales plus fines et plus rapprochées et certaines plus petites à l'avant du corps réduisent celui-ci.

Notez qu'une petite rayure noire à besoins du contraste de deux grandes rayures blanches pour produire un effet. L'effet de petitesse de la rayure noire ne se perd pas pour autant. Parce que le noir est plus prononcé, il se démarque donc plus entre ses deux longues rayures blanches, il est plus visible parce que moins long. La longueur rejoint la couleur. Longueur et couleur fonctionnent ensemble. Les lignes sont courtes ou longues. Courtes elles sont plus visibles plus proches dans la perspective. Longues, elles sont dans une perspectives d'étirement, d'éloignement. La couleur sera diffuse ou en forme de tache selon la longueur et l'étroitesse de la rayure !

Parce qu'elles entourent elles jouent un tour, elles prennent au piège la rayure noire ! En se divisant en deux, elles se diminuent donc de moitié, elles sont deux, démultipliées pour la même cause, le même but : accentuer l'effet de la rayure noire.

Pour ne pas perdre sa largeur en se divisant en deux une longue rayure peut former dans l'une des deux branches d'abord un coude plus étroit et ensuite un coude plus large, en utilisant les effets de l'arc de cercle et de la vague ou de "montagnes russes" (vitesse de visibilité). Même effets et contrastes pour une fourche noire.

Une seule rayure verticale au milieu du flanc comme une clef de voûte porte notre regard et l'immobilise.

Inconsciemment, en parcourant le pelage du regard, mon oeil est attiré et se concentre sur cette rayure du milieu : clef de voûte ?

Voir si les articulations sont surlignées par une rayure blanche ou noire selon le sens de la course. Blanche vers l'avant : l'éclair, noir la pression, la compression ...

Les formes des rayures noires et blanches à l'avant du flanc se servent de la forme bombée par l'élargissement des côtes pour dessiner des rayures noires plus larges et garder des rayures blanches parallèles et droites. Elles profitent ainsi de ces courbures et l'élargissement des côtes pour augmenter les effets de la couleur noire en élargissant les rayures sans que les rayures blanches ne soient modifiées pour apporter un effet. C'est leur neutralité qui aide à grossir les rayures noires, elles sont symétriques, fines et sans différences.

Les effets doux et diffus des poils de la crinière ... Les couleurs des poils du dessus de la crinière mélangent le noir et le blanc. Point de départ de la netteté des couleurs des rayures et le contraire : dessin final qui mélange les deux couleurs.

Rayures du zèbre : stabilité, immobilité, régularité, constance symétrie de deux couleurs opposées, antagonistes mais côte à côte dans le même dessin, la même structure, le même sens, la même régularité, entraine une stabilité introspective mentale, une immobilité parce que les deux couleurs opposées obéissent toutes deux même si elles sont différentes et complètement opposées, aux dessins précis, aux lignes pures nettes et surtout parallèles qui descendent et se courbent en suivant le bas des flancs vers le ventre. Cette stabilité est dessinée en bas des flancs, au milieu de l'animal, effet qui masque les mouvements exprimés par les dessins sur les autres parties de l'anatomie de l'animal.

Toutes les parties de l'anatomie expriment un effet ou une illusion différente mais rassemblée dans une hégémonie exprimée par des rayures noires et blanche sur tout le corps, le tout est stabilisé par les flancs au milieu des différents effets d'illusions dynamiques de l'animal.

Chaque fois qu'il y a plusieurs rayures parallèles, mêmes obliques, il y a stabilité et immobilisation du regard.

Le nombre de rayures sur les flancs est en dessous de la limite d'une répétition qui pourrait créer un effet louche qui empêcherait de compter les rayures comme les effets de la fourche paradoxale à deux ou trois dents. Non, les rayures sont en dessous de ce compte qui clairement limité par des rayures plus courtes, imparfaites, fermants à gauche et à droite mettant le flanc au milieu de parenthèses. Notre regard est alors fixé au centre de cette stabilité.

Le zèbre n'utilise pas les effets d'optique de la fourche paradoxale mais les vibrations de l'œil.

Ce qui est en dehors de notre focus visuel nous intéresse moins, est subconscient, en dehors de notre concentration, moins interrogatif que ce que nous visons et donc plus rassurant et entoure avec nous ce que nous focalisons, qui nous intrigue !

Le noir et le blanc profonds annulent tous reliefs sauf en dessin de perspective ! Nous sommes parallèles à ces impressions.

Les rayures du zèbre créent des perspectives grâce aux couleurs noires et blanches mais ces couleurs créent un paradoxe d'opacité de désintérêt mais aussi une profondeur infinie plus forte que la perspective dessinée. Donc deux impressions spatiales apparaissent : l'une espace infini et l'autre arrêtées, stoppées par l'immédiateté.

Pourquoi un contraste larges rayures et fines rayures ? Focalisations visuelles différentes ...

Miroir mobilisant

Les rayures sur les fesses les élargissent et leur confèrent une impression de puissance à la course mais aussi aux ruades ...

Les rayures blanches et noires au bas du cou, au début de la crinière, coupent le zèbre en deux parties. Les rayures blanches sont plus grandes que les noires parce qu'elles sont prolongées par les poils blancs de la crinière.

L'illusion d'optique est hypnotique

Attirer le regard, créer un désintérêt par des motifs trop voyants dont on ne peut comprendre l'utilité dans un premier temps, ce qui crée une déconcentration, un désintérêt. Déconcentrés, nous sommes ensuite pris par les illusions et leurs efficacités qui mènent à confondre les zèbres ...

Des couleurs noires et blanches comme nos yeux ...

La crinière

La crinière diffuse les couleurs, la vision n'est plus nette comme notre zoom optique. La crinière force à cette interprétation alors que nous avons fait le point focal sur l'animal mais pas son épaisseur et ses couleurs moins tranchées, parfois brun clair, elle donne l'illusion qu'à la vue brouillée quand nous gérons les distances et la perspective. Les crinières étant toutes à la même hauteur nous avons une illusion de perspective, d'un focus visuel qui n'est pas établi sur le bon zèbre, le zèbre à côté. Le zèbre trompe notre jugement par cet effet.

C'est pour cette raison sans doute que la crinière du zèbre à cette longueur et n'est pas aussi longue et tombante que la crinière du cheval qui couvre et cache ses yeux !

Il serait intéressant de vérifier sur les autres animaux à l'épaisse fourrure si cet effet est aussi induit, comme la crinière du lion ou même nos cheveux ? Jeux de couleurs et de lumière, effet d'optique des crinières, épaisseur du pelage ...

Les jambes

Les fines et petites rayures horizontales sur les jambes sont parallèles aux larges et grosses rayures sur la croupe arrondie. La croupe crée une illusion de perspective. Les jambes avants et arrières rapetissent et s'éloignent du corps si on les comparent aux larges et épaisses rayures de la croupe.

Les rayures sur les jambes avants sont mises en rapport avec les rayures des jambes arrières plus épaisses. Ce qui donne une impression de perspective, soit d'éloignement des pattes avant ou de rapprochement avec l'arrière train de l'animal. Cet effet protègerait sans doute la tête, l'avant de l'animal, des agressions mortelles de ses prédateurs.

Mais, en ne regardant que les jambes, on s'attarde sur la finesse de quelques rayures ce qui crée un effet d'attention, qui ramène ce que l'on regarde au premier plan. Un effet d'attention, de concentration, d'une importance relativisé par leurs petites tailles, leurs finesses et leur conjointement. Notre attention est attirée ! Une attraction mentale est un mouvement sub-dynamique.

Dans cet éloignement, cette distanciation de la croupe des jambes, en regardant un zèbre sur l'un de ses côtés, on pourrait croire que la croupe n'est soutenue que par une seule jambe arrière. Le zèbre n'a plus qu'une jambe arrière !

Les effets sont additionnés et augmentent les effets de perspectives.

Le zèbre mène la courseLe zèbre mène la course
Le zèbre mène la courseLe zèbre mène la courseLe zèbre mène la course
Le zèbre mène la course
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